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Le consul d’Algérie à Montréal nie avoir exploité des employées

Le consul d’Algérie à Montréal nie avoir exploité des employées

Mardi dernier, une information publiée dans le Journal de Montréal a fait état de poursuites de deux travailleuses d’entretien ménager contre le consulat d’Algérie à Montréal. Elles réclament au ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger un montant de 452 452 dollars canadiens « en salaire impayé, perte de salaire, dommages et intérêts ».

Âgées de 65 et 69 ans, les plaignantes « allèguent avoir été victimes de harcèlement psychologique, d’abus de pouvoir, d’insultes, de cris et d’humiliation de la part du consul et de son épouse. Elles ont travaillé au consulat jusqu’au printemps 2021 », selon la même source.

Ce que le consul d’Algérie à Montréal, Nourredine Meriem, a démenti vigoureusement. « C’est un conflit de travail comme il y en a des milliers. Les allégations qu’elles ont portées contre moi-même et mon épouse sont totalement infondées », a-t-il déclaré au Journal de Montréal.

Le diplomate a affirmé travailler «dans le respect des lois algériennes, des pays d’accueil, et des droits des travailleurs». « C’est une chose primordiale dans notre métier », a-t-il dit.

Et d’ajouter, « Personne ne travaille à sa guise, comme il veut. Si on dit une observation à un travailleur, ce n’est pas parce qu’on veut l’humilier, a expliqué le diplomate. Elles ont été très bien traitées [les plaignantes]. Totalement dans les termes du contrat de travail qu’elles avaient avec nous ».

Pour lui, « cette ambiance n’a jamais existé ». « Ni au consulat ni à la résidence, a-t-il martelé. Si c’était la vérité, j’aurais assumé. Je suis totalement sûr de mon comportement avec elles. Je me comporte avec tout le monde de la même façon, avec du respect et de l’empathie », a-t-il expliqué.

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