“L’histoire nous jugera” : Amar Bendjama interpelle la conscience de la communauté internationale sur la situation à Gaza
Le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama a affirmé vendredi que la seule voie pour mettre fin à la tragédie à Ghaza, soumise à agression génocidaire sioniste depuis près de 10 mois, était de garantir le droit inaliénable du peuple palestinien à créer son propre Etat indépendant avec El-Qods Asharif comme capitale.
“La seule voie pour mettre fin à cette horrible tragédie est claire comme de l’eau de roche, comme l’a proclamé avec audace le président de la République Abdelmadjid Tebboune : Nous devons garantir le droit inaliénable du peuple palestinien à son propre Etat indépendant, avec El-Qods Asharif comme capitale légitime “, a déclaré M. Bendjama lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur “la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne” convoquée par l’Algérie, la Chine et la Russie.
Il a notamment souligné qu’il s’agissait d’ “un impératif moral et d’une dette historique que l’humanité doit s’en acquitter de toute urgence”.
Ainsi, M. Bendjamaa indiqué que la séance a été convoquée dans le but de “mettre en lumière la nécessité impérieuse d’unir nos efforts et de coordonner notre réponse face à la crise humanitaire qui sévit à Ghaza”.
“Notre réunion d’aujourd’hui est un signe d’espoir. Un espoir que nous pouvons mettre de côté nos divergences et nous unir dans notre humanité commune. Mais l’espoir seul ne suffit pas et le peuple de Ghaza a besoin de plus que de notre sympathie”, a-t-il néanmoins souligné.
Dressant un tableau noir de la situation qui prévaut à Ghaza, avec des enfants qui pleurent de faim et des hôpitaux inondés, M. Bendjama a appelé à “agir” face à une catastrophe qui “défie l’essence même de notre humanité”.
“Aujourd’hui, 96 % des enfants et des femmes palestiniens sont confrontés à l’insécurité alimentaire à Ghaza. Les images d’enfants palestiniens faisant la queue pour avoir quelque chose à manger ou bien mangeant des feuilles d’arbres devraient remettre en question notre humanité et nous inciter à agir”, a-t-il insisté, relevant que “l’histoire nous jugera”.