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1er cas de Variole du Singe détecté en Algérie : l’Institut Pasteur éteint la rumeur et fait le point !

1er cas de Variole du Singe détecté en Algérie : l’Institut Pasteur éteint la rumeur et fait le point !

Algérie - Aucun cas suspect ou confirmé de l’infection à la variole du singe n’a été détecté ou enregistré en Algérie à ce jour, a indiqué mardi l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) dans un communiqué.

“Faisant suite à la note d’information publiée le 22 mai 2022 portant sur la variole du singe, l’Institut Pasteur d’Algérie informe qu’à ce jour, aucun cas suspect ou confirmé de cette infection n’a été détecté ou enregistré en Algérie”. C’est ce qu’a, d’ailleurs, précisé la même source.

Et d’ajouter : “pour toute nouvelle information, l’Institut tiendra informée la population via son site Web www.pasteur.dz et sa page officielle Facebook”.

Dans cette note d’information, l’IPA explique que “la variole du singe ou “Monkeypox” est une maladie rare causée par une infection par le virus de la variole du singe qui appartient au genre Orthopoxvirus de la famille des Poxviridae”, précisant que “le genre Orthopoxvirus comprend également le virus de la variole (qui cause la variole), le virus de la vaccine (utilisé dans le vaccin contre la variole) et le virus de la variole bovine”.

Selon l’IPA, la transmission du virus se produit “lorsqu’une personne entre en contact avec le virus provenant d’un animal, d’un être humain ou de matériaux contaminés par le virus”.

Il explique que “le virus pénètre dans l’organisme par une lésion de la peau (même non visible), des voies respiratoires ou des muqueuses (yeux, nez ou bouche), alors que la transmission de l’animal à l’homme peut se faire par morsure ou griffure, par la préparation de viande de brousse, le contact direct avec des fluides corporels ou du matériel de lésion ou par contact indirect avec du matériel contaminé, par exemple par une literie contaminée”.

Lire aussi : Dr Mohamed Melhag : Variole du singe… l’Algérie n’est pas à l’abri !

Il est également relevé dans la note d’information de l’IPA que “la transmission interhumaine se fait principalement par de grosses gouttelettes respiratoires”, expliquant que celles-ci “ne peuvent généralement pas se déplacer à plus de quelques mètres, ce qui nécessite un contact prolongé en face à face”.

Les autres modes de transmission interhumaine comprennent “le contact direct avec les liquides organiques et le contact indirect avec le matériel souillé, par exemple par des vêtements ou du linge de maison contaminés”, ajoute la même source.

Pour ce qui est des mesures de prévention à observer, l’IPA précise que “tout comme pour le Coronavirus, les gestes barrières peuvent être utiles”, notamment le port du masque dans les lieux fermés et peuplés, le lavage des mains et la distanciation sociale”.

En ce sens, l’Institut recommande un nombre de mesures spécifiques à prendre afin de prévenir l’infection par ce virus comme le “maintien au minimum une distance d’un mètre avec les autres personnes, surtout si elles toussent, éternuent ou présentent de la fièvre, éviter tout contact avec les animaux susceptibles d’héberger le virus, éviter tout contact avec des matériaux, comme la litière, qui ont été en contact avec un animal malade, et isoler les patients infectés des autres personnes qui pourraient être un risque d’infection”.

Il est aussi conseillé d’adopter une bonne hygiène des mains après un contact avec des animaux ou des humains infectés comme le lavage des mains avec de l’eau et du savon ou utiliser une solution hydro-alcoolique, comme il est recommandé d’utiliser des équipements de protection individuelle (EPI) après un contact avec des patients.

La même source rappelle qu’un premier de variole du singe a été confirmé le 07 mai 2022 en Europe chez un individu revenu en Angleterre depuis le Nigeria.

Lire également : OMS : la transmission de la variole du singe peut être stoppée dans les pays non endémiques

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