A l’ONU, Ramtane Lamamra parle de la Palestine, du Sahara occidental et de la Libye
Algérie – Ce lundi, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a prononcé un discours devant l’Assemblée générale de l’ONU. Il a égrené les positions immuables de l’Algérie concernant plusieurs questions internationales.
D’emblée, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a déploré des défaillances qui entravent « l’action internationale »; plaidant, ainsie, pour des « réformes structurelles » des institutions onusiennes.
Il a insisté, dans ce contexte, sur le règlement des causes justes. À commencer par la question palestinienne. Cette dernière constitue, a-t-il asséné, « la clef principale » pour recouvrir la paix et la stabilité de la région du Moyen-Orient.
De ce fait, Lamamra a appelé à la consécration du droit du peuple palestinien à disposer de son État indépendant sur les frontières de 1967. Et ce «avec Al Qods-Est comme capitale». « A cet égard, j’affirme le soutien de l’Algérie à la demande introduite par l’État de Palestine pour devenir membre à part entière de l’ONU. Nous attendons avec impatience qu’il devienne le 194ème État membre»; a-t-il, notamment, relevé.
Sur la question du Sahara occidental occupé, Lamamra a souligné la nécessité de doubler les efforts onusiens à travers l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental. Objectif : la reprise du processus de négociation entre le Maroc et le République arabe sahraouie démocratique pour « trouver une solution mutuellement acceptable conformément à la légalité internationale ».
« L’Algérie affirme, une fois de plus, son soutien au peuple frère du Sahara occidental pour mettre fin à l’occupation de son territoire; et lui permettre d’exercer son droit à l’autodétermination »; a-t-il tranché.
Enfin, le ministre des Affaires étrangères a assuré que le règlement de la crise en Libye passe inévitablement par « la fin des ingérences étrangères ».
Et de conclure : « l’Algérie appelle à accompagner les parties libyennes à organiser des élections qui répondent aux aspirations du peuple libyen »; a-t-il soutenu.