Ahmed Attaf : la question de la sécurité au Proche-Orient ne peut rester l’otage des caprices de l’entité sioniste
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a affirmé, hier mercredi soir à New York, que le Conseil de sécurité des Nations unies devrait comprendre que la question de la sécurité au Proche-Orient ne peut rester l’otage des caprices de l’entité sioniste, considérant l’impunité dont elle bénéficie comme un feu vert donné à l’élargissement de l’étendue de ses crimes.
Dans son allocution lors de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur la situation au Liban, M. Attaf a souligné que l’agression sioniste inique et barbare que subit, de nouveau, ce pays frère et dont l’atrocité et l’ampleur n’ont d’égal que les affres subies par les populations de Ghaza.
Selon l’APS, le ministre a ajouté que l’entité sioniste ne se contente plus de mener une guerre génocidaire contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie, mais “s’emploie à déclencher des crises successives et à élargir l’étendue de ses crimes en imposant sa tyrannie à tous les pays voisins, au Yémen, en Syrie, en Iran, et présentement, au Liban”.
Attaf a, dans ce contexte, exprimé son soutien et sa solidarité avec le peuple libanais frère face à cette agression sioniste lâche et brutale, soulignant que cela “exige de nous et de notre Conseil, une condamnation franche, une dénonciation ferme et un rejet catégorique mais aussi une action urgente pour y mettre fin et punir les auteurs”.
« Ce que subit le Liban comme atteintes à sa souveraineté et à sa stabilité, vient compléter la structure des éléments des crimes commis par l’occupation israélienne à Ghaza », a soutenu le ministre.
Et d’ajouter : « ce sont des crimes contre la paix et contre l’humanité, des crimes de guerre et des crimes génocidaires, en d’autres termes, il s’agit de transformer le Liban en un autre Ghaza ».