Belmadi adresse un message claire aux candidats à la présidence de la FAF !

Algérie - La course pour la présidence de la fédération algérienne de football a été bien lancée après la candidature de Walid Sadi et Mahfoud Kerbadj, jeudi dernier. Ces deux derniers ont fait savoir que leur principale objectif consiste à préserver ‘’la dynamique’’ et consolider ‘’ les acquis’’ réalisés par Djamel Belmadi avec les Verts…
Des déclarations qui n’ont pas été du gout pour le sélectionneur national Djamel Belmadi. Interrogé, hier, lors de la conférence de presse animé suite à l’ouverture de l’Académie de la FAF à Sidi Bel Abbes sur son avis autour des prochaines élections pour occuper le poste souhaité du patron du football national.
« Le sélectionneur, c’est un entraîneur ; normalement il n’a pas à parler de tout cela, mais c’est ainsi fait chez nous; on mixe un petit peu tout. Un futur candidat doit s’occuper à poser son programme, ce qu’il a envie de faire… S’il arrive à convaincre les gens de voter pour lui(…). Mais, je ne pense pas que l’entraîneur peut entrer en ligne de compte », a, d’abords tenu à expliqué.
Avant d’ajouter : « Ce qui est sûr, c’est que nous travaillons moi et mes joueurs, mes staffs, l’administration qui est autour de nous, car sans elle, on ne peut rien faire. On pousse tous dans la même direction. Aujourd’hui, il y a des résultats positifs dans cette EN, c’est le travail d’un ensemble, ce n’est pas le travail de joueurs ou d’un entraîneur, c’est tout un ensemble ».
Belmadi a voulu clore le débat ”une bonne fois pour toute”. En effet, l’artisan de la consécration algérienne en Egypte a refusé qu’il soit une « carte à jouer » par tous les candidats en essayant de se cacher derrière les résultats de ses hommes.
« J’ai envie de dire par là que ces candidats doivent parler d’un programme. Je n’ai pas envie d’être une pièce ou une carte à jouer, sur laquelle on masquerait un programme. On était censé parler de ce centre de SBA, et j’ai fait le lien. Aujourd’hui, ramener des jeunes de qualité et leur donner des formations dignes de ce nom, c’est ça qui m’intéresse. Moi qui suis entraîneur de football, on a beaucoup critiqué la formation, mais le travail est là», a-t-il conclut.