COVID-19 / ETUSA: 157 bus à disposition des personnels de la santé, Du bon et du moins bon…

Algérie - L’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA) a mobilisé, depuis le début du confinement, 1000 employés et 157 bus mis à la disposition des personnels de la santé de 35 établissements hospitaliers à travers la wilaya d’Alger.
C’est ce qu’a fait savoir le chargé de l’information de l’ETUSA, Hassane Abbès dans une déclaration à l’APS , qui ajoute que pour les établissements hospitaliers de Mustapha Pacha, Bachir Mentouri de Kouba et El Hadi Flici d’EL Kettar, l’ETUSA leur a consacré 9 bus disponibles 24H/24.
Selon l’APS, depuis le début de la propagation du nouveau coronavirus, l’Etusa prend en charge le transport quotidien de plus de 10.000 travailleurs des différents secteurs vitaux.
Du bon et du moins bon…
L’Agence relève qu’à cet effet, les personnels de la santé publique se sont dits satisfaits de la mise à disposition, par les autorités publiques, de bus de l’ETUSA durant la période du confinement, en raison de la propagation de la pandémie de COVID-19, regrettant, en revanche, quelques lacunes à ce sujet.
Témoignages…
L’administrateur à l’Établissement hospitalo-universitaire (EHU) Mustapha Pacha, Abdelmalek Aoun, a indiqué, pour sa part, que la mise à disposition du transport au profit des personnels de la santé avait contribué à assurer la continuité du service, en dépit “de certaines lacunes enregistrées liées notamment à l’organisation de l’emploi du temps des travailleurs des établissements hospitaliers d’Alger, des lacunes prises en charge rapidement par l’Etusa, dès le début du confinement et l’arrêt des activités des transports publics.
Mme Malika du corps paramédical exerçant au service de neurochirurgie dans le même EHU a précisé, de son côté, qu’elle recourait, de temps en temps, à ce moyen de transport, mais qu’elle avait opté, à la fin, pour le covoiturage avec ses collègues résidant près de son domicile, car les bus de l’Etusa s’arrêtent loin de sa demeure, sise à El Mohammadia (est d’Alger).
Samira, agent paramédical au niveau du service de néphrologie du même hôpital résidant à El-Harrach qui rencontre également le même problème, a souligné qu’elle empruntait le bus Etusa uniquement le soir et préférait prendre, en revanche, un “taxi clandestin” ou le covoiturage avec ses collègues le matin, étant donné que les bus “passent loin de sa cité”.
L.S/Avec APS
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