“Elle tue nos entreprises” : Agli alerte et propose de pénaliser la Bureaucratie !

Algérie - “La bureaucratie est une autre forme de terrorisme qu’il faut absolument pénaliser. C’est un vrai danger pour le pays”. Sami Agli
C’est ce qu’estime le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC). S’exprimant, ce mardi 26 janvier, sur les ondes de la radio nationale, Sami Agli s’insurge contre les pratiques et réflexes bureaucratiques qui asphyxient les entreprises déjà fragilisées par le contexte économique, mais également épidémiologique. “On est en détresse économique, alors que les décisions ne sont pas appliquées. Ce n’est pas normal. Il y a des directions qui n’accusent même pas réception de dépôt de courrier !”, explique t-il.
Cette crise économique est profonde, dit-il, et en sortir nécessite d’agir tous ensemble, solidairement et à tous les niveaux. “Il nous faut une mobilisation de toutes les bonnes énergies pour pouvoir faire face et se projeter à l’avenir. Il n’est pas normal qu’on arrive à cette stagnation à cette inertie”, ajoute-il. “L’entreprise est la solution à la crise. Mais il faut lui permettre de pouvoir se maintenir et se projeter”, souligne-t-il.
Le plan de relance du Président est “le plan de la dernière chance”
Poursuivant, il estimera que le plan de relance économique annoncé par le Président de la République, Abdelmadid Tebboune “est le plan de la dernière chance”. Le pays a hérité d’une situation catastrophique. Pour lui, 2019 et 2020 étaient très compliqués et 2021 le sera d’avantage. “Il faut des mesures urgentes de rupture pour sentir le changement de manière opérationnelle et rapide”. Et ce, dit-il, “afin de réussir ce plan de relance économique”.
Évoquant les récentes réunions avec différents ministres pour trouver des solutions rapides, à cette crise qui perdure, l’invité affirme que “les choses avancent uniquement sur le plan proposition”. “On nous a reçu, ils ont écouté nos problèmes, nos revendications. Et surtout notre avis sur ce qui vit aujourd’hui l’économie et les décisions urgentes à prendre”, ajoute-il.
La crise fragilise d’avantage nos entreprises qui sont entrain de s’enfoncer, dit-il. Donc j’estime que les choses n’avancent pas comme on veut. “On doit réagir et vite pour sauver ces entreprises”. Et ce, en mettant fin aux lourdeurs administratives que le président de a République a considéré comme danger d’Etat.
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L.S
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