Explosion des affaires de charlatanisme : “Un vide juridique”, selon Me Toubida (Vidéo)

Dans son édition d’hier vendredi 5 février, Ennahar TV mettait le doigt sur un fléau social ravageur qui ne cesse d’alimenter l’actualité, mais aussi les chroniques judiciaires… Me Toubida
Il s’agit de la proportion que prennent les cas de charlatanisme et de sorcellerie. Un crime tout aussi abjecte que le kidnapping d’enfant, le viol ou encore le meurtre.Me Toubida
Si plusieurs explications, notamment d’ordre sociologique peuvent être évoquées, c’est sous l’angle de la législation que la problématique a été posée.
Interrogée sur le sujet, l’avocate Me Fatma Zohra Toubida explique : “Cette pratique n’est pas considérée comme un crime dans la loi algérienne. En fait, elle n’est considérée comme telle que lorsqu’un vol ou une escroquerie est révélée ou en découle. Il y a un vide juridique. Les articles 50, 54 et 60 du code pénal, ne sanctionnent pas directement le charlatanisme. Ils sanctionnent juste l’utilisation du livre saint dans ces séances”.
Me Toubida a saisi cette occasion pour lancer un appel aux autorités compétentes. “Nous appelons les autorités compétentes pour que des textes de lois clairs soient adoptés, pour sanctionner ce crime qu’est le charlatanisme”.
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L.S
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