Flambée des prix de la volaille : vers la baisse des prix des poussins
Algérie - Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural est parvenu, mardi suite aux prix records de la volaille enregistrés récemment, à un accord avec les opérateurs économiques spécialisés dans la production de poussins.
Cet porte, essentiellement, sur la réduction du prix des poussins. Considérés comme un des principaux intrants dans la filière avicole, a estimé le Secrétaire général (SG) du ministère, Salah Chouaki.
Lors de cette réunion consultative tenue au siège du ministère, consacrée à l’examen de la situation de la filière avicole. Tout en se penchant, aussi, sur la production d’un des principaux intrants, en l’occurrence les poussins.
“Les producteurs ont convenu de réduire le prix du poussin à compter de mardi après-midi. Ce qui se répercutera sur les prix de la volaille une fois la période de production achevée“, a, notamment, soutenu Chouaki.
Le prix de poussin a remarquablement augmenté !
A noter, en outre, que le prix du poussin est passé de 120 Da à 180 Da dépassant parfois la barre de 200 Da. Par conséquent, une hausse considérable des prix des viandes blanches se provoque.
“Il a été question”, explique encore le même responsable. Et de poursuivre résolument la lutte contre la spéculation. Cette dernière, était l’un des facteurs à l’origine de la flambée sans précédent des prix du poussin et, partant, du poulet, justifie le SG.
Production des poussins ? “‘l existe des indicateurs rassurants”
Cela étant, “il existe des indicateurs rassurants quant à la disponibilité des facteurs de production, notamment en ce qui concerne les poussins, sur le marché national, qui couvre 30% des besoins, le reste étant importé”, a-t-il affirmé.
Il a fait savoir que le ministère avait entamé la mise en œuvre sur le terrain de programmes d’investissement pour la production des matières premières qui sont actuellement importées, estimant qu'”il s’agit là d’une solution efficace et durable pour réduire la dépendance de cette filière vis-à-vis du marché extérieur”.
Il a, dans ce cadre, annoncé le lancement d’un programme de production de maïs dans les régions du sud du pays conformément à la feuille de route du secteur pour la période 2020-2024.
Selon lui, “aucune pénurie n’est enregistrée actuellement”. Soulignant, dans ce contexte, que les prix appliqués sont la conséquence de la spéculation.
Chouaki a, par ailleurs, rappelé que le ministre de l’Agriculture et du Développement rural avait ordonné l’ouverture d’un dialogue avec les professionnels.
Avec APS.
