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France : une Algérienne salariée d’un McDonald’s victime d’insultes racistes

France : une Algérienne salariée d’un McDonald’s victime d’insultes racistes
DR. Une Algérienne salariée d’un McDonald’s victime d’insultes

Hier, mercredi, un rassemblement a été organisé devant un fast-food McDonald’s d’Aucamville, une ville du nord toulousain, par des employés. Ces derniers affirment avoir été victimes d’insultes racistes. L’une de ces employés est d’origine algérienne, selon France Bleu.

La prénommée Sarah atteste qu’elle a été victime de sexisme et de violence. Une fois alors qu’ellediscutait avec une collègue de la présidentielle française (de 2022), elles ont été prises à partie. « On nous a dit qu’on n’avait pas notre mot à dire pour les votes, que ce n’était pas notre pays ici et qu’on devait retourner chez nous », déplore-t-elle.

Début mai, la direction du restaurant est alertée des agissements des mis en cause. Dans un courrier, Sarah et ses collègues ont dénoncé « une discrimination qui perdure et que nous vivions depuis plusieurs années au sein de l’entreprise (…) Les événements actuels ne sont que répétitifs d’événements que nous avons vécus auparavant ». Mais rien n’a été fait.Fin septembre, l’irréparable est commis lorsque la jeune femme et une collègue portant le voile ont été agressées par un collègue. « J’ai été rouée de coups avec des blessures au niveau du bras gauche notamment », affime-t-elle.

Une fois de plus, les responsables du fast-food sont alertés sans que des sanctions ne soient prises contre l’agresseur. « On m’avait promis un rendez-vous à la médecine du travail et une aide psychologique mais personne ne m’a recontactée », ajoute la jeune algérienne qui est toujours en arrêt maladie. Sarah finit par contacter la médecine du travail qui l’a reçue le 26 octobre dernier.« Le médecin évoque dans son compte-rendu un syndrome ‘post traumatique qui ferait suite à une agression physique au travail par un collègue, et il y avait au préalable des menaces à caractère raciste’ », souligne France Bleu.Elleet sa collègue ont porté plainte dans un commissariat contre leur agresseur pour « discrimination », « violence sans incapacité » et « agression physique et verbale ».Deson côté, la direction du restaurant a finalement réagi, estimant que « les faits rapportés sont d’une extrême gravité et n’ont pas leur place dans le restaurant d’Aucamville ». Elle a annoncé « la mise à pied avant licenciement de l’auteur des faits » et « le départ du restaurant d’un des deux managers concernés ».

En somme, il s’agit de mesures « peu convaincantes » pour les salariés qui ont lancé l’alerte.

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