Glissement de terrain à Beni Messous : 11 familles lancent un SOS !
Onze familles du quartier des 50 logements de Béni Messous lancent un profond cri de détresse, afin que justice leur soit rendue. Trois ans après, le calvaire de ces habitants continue !
Une mère de deux enfants habitant ce quartier depuis 2009 a exprimé sa détresse après plusieurs mois d’attente, sans être relogée. Elle réclame un logement décent pour vivre avec sa famille dans de meilleures conditions. D’autant, selon son témoignage, son habitation et celle des autres voisins risquent de « s’écrouler » d’un moment à l’autre, du fait d’un « glissement de terrain » et des « fissures de leurs fondations », entraînés par les travaux de construction d’un lycée mitoyen, entamés en 2019.
Ces travaux sont actuellement à l’arrêt. Mais le chantier s’est « transformé en une véritable décharge où se côtoient rats, chiens errants détritus divers”, dit-elle. Cette mère désespérée, lance un énième appel aux autorités locales pour qu’ils trouvent une solution à ce problème qui dure depuis trois ans. Ces derniers « doivent transmettre nos doléances au wali qui, à son tour, doit agir vite pour le bien des familles et des enfants qui continuent de vivre sous le risque d’un danger imminent qui les guette tous les jours.
« Nous sommes victimes sauvez nous ! », lance-t-elle, la voix désespérée, faisant part de toutes les tentatives entreprises par l’ensemble des familles sinistrées à l’époque auprès de l’APC de Beni Messous et la Daïra de Bouzareah. En vain ! « Les services de sécurité et de la Protection civile se sont rendus sur place dans l’urgence. Ils avaient signalé le risque d’effondrement et nous ont demandé, à nous habitants, d’évacuer les lieux. Mais depuis rien n’a changé », a-t-elle regretté, en s’interrogeant sur le silence des services d’urbanisme et des services techniques de l’APC qui « n’ont pas tenu leurs promesses », ne serait-ce que pour s’enquérir de cette situation qui risque de causer des dégâts humains.
Bien que les travaux du chantier de construction du lycée soient à l’arrêt, ces familles sont toujours affectées par le glissement de terrain qui s’est produit en 2019 et font face à un risque d’écroulement de leurs maisons dont les murs sont lézardés. Ces familles attendent l’intervention effective des autorités pour leur relogement avant les prochaines pluies qui risquent d’emporter ce qui reste de leurs habitations, mais surtout qui menacent leur vie et celle de leurs enfants.
