Hoyam Benfriha : Nouvelles précisions sur le Bac Professionnel…

Algérie - Hoyam Benfriha, ministre de la Formation et l’Enseignement professionnel a affirmé, hier, que “ce projet n’a pas été annulé”.

Cependant, Me Benfriha, a fait savoir, que le bac professionnel a été retardé, en raison de l’épidémie du Coronavirus.
En effet, elle souligne, au Forum  d’ “Echaâb”que son département attend toujours le feu vert des autorités.
“Le projet a été présenté au gouvernement. Les services concernés ont déjà élaboré des programmes, mais la crise sanitaireque traverse le pays a entravé l’avancement du projet”, a-t-elle expliqué.

La ministre a, d’emblée, insisté sur le rôle du bac professionnel pour obtenir une formation de qualité. ” Le secteur de la formation professionnelle ne devrait pas se limiter uniquement à habiliter les jeunes à poursuivre une formation professionnelle. Mais, plutôt, il est nécessaire de rétablir la promotion des métiers”.

D’autre part, elle a rappelé que, pour la première fois en Algérie, une plateforme d’application” Ma profession” a été créée, à travers laquelle les stagiaires pourront s’inscrire directement.

Le ministre a souligné, à ce tire, l’importance de cette plateforme, visant principalement à vulgariser l’utilisation des technologies de l’information et de la communication à tous les niveaux.

Et aussi à contrôler le nombre de stagiaires qui affluent vers ce système de formation à distance.
“la numérisation est une option stratégique irréversible, car elle résout de nombreux problèmes”.

En particulier, elle fournit des services de qualité au bénéfice du citoyen pour lutter contre la bureaucratie. Elle permet aussi d’obtenir les statistiques précises. Et contribuer à trouver des solutions.”
Cette application facilitera également l’orientation des stagiaires vers des spécialités correspondant à leurs qualifications et préférences professionnelles. Et aussi d’adapter les programmes de formation aux évolutions technologiques et aux métiers. “Ma profession” permet de maîtriser les dépenses de la formation.
Au final, le secteur pourra répondre aux besoins des entreprises économiques à partir de la main-d’œuvre qualifiée.

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