Justice : L’ancienne Cour de Constantine désormais cour d’appel régionale
Algérie - L’ancienne Cour de Constantine sera désormais commuée en cour d’appel régionale en matière de justice administrative.
C’est ce qu’a affirmé, hier jeudi, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Belkacem Zeghmati. Il a toutefois précisé qu’elle sera auparavant restaurée. Et ce, dans le cadre du programme de la tutelle relatif à la création de quatre (4) Cours d’appel régionales en matière de justice administrative.
Rappelons enfin, que durant le journée, le ministre de la Justice avait présidé la cérémonie d’inauguration de la nouvelle Cour de Constantine sise à proximité de la route d’Ain El Bey. Ainsi que du siège du centre régional des archives judiciaires à Constantine dans la circonscription administrative de Ali Mendjeli.
Formation continue aux fonctionnaires de la Justice
A l’issue de cette visite, le ministre de la justice est revenu sur “l’impérative formation continue des fonctionnaires de la Justice”.
Ainsi, M. Zeghmati a appelé toutes les autorités judiciaires à se rapprocher de l’université, étant “le socle du Savoir et des sciences”. Il a, dans cet ordre d’idées, relevé, l’importance de la formation continue des fonctionnaires du corps de la Justice, à l’instar des magistrats, des huissiers de justice. Mais également des notaires et des effectifs du greffe. Et ce, dans l’objectif d’être au diapason des développements que connaît le monde.
“Le corps de la Justice accuse un retard dans nombre de domaines”. Dont : l'”environnement, la technologie, la cybercriminalité et les énergies renouvelables”. “Nous devons rattraper ce retard car le savoir et l’économie régissent le monde”. D’où l'”impératif de mettre le secteur de la Justice au diapason des développements que connaît le monde”, a poursuivi le ministre.
Il soulignera, enfin, que “les magistrats ayant une expérience dans le domaine économique étaient peu nombreux”. Il déclarera “je suis convaincu du niveau de l’Université algérienne et nous avons des universités pionnières. Les compétences algériennes diplômés des universités nationales en sont la meilleure preuve”.
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L.S
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