L’Algérie et les payas de l’Opep+ annoncent un retour progressif de leurs réductions volontaires

L’Algérie et sept autres pays de l’alliance Opep+ ont décidé, lundi, de procéder à un retour progressif, à partir du 1er avril prochain, de leurs réductions volontaires de production pétrolière, selon un communiqué du ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.
Cette décision a été prise lors d’une réunion ministérielle tenue par vidéoconférence, réunissant les huit pays membres de l’Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés non membres), qui appliquent des réductions volontaires de leur production pétrolière, à savoir : l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l’Irak, le Kazakhstan, le Koweït, Oman et la Russie.
A l’issue de sa participation à la réunion, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, a souligné que « cette décision reflète l’engagement des huit pays de l’Opep+ à adopter une approche responsable afin d’assurer la stabilité du marché pétrolier international ».
« Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’Opep+ pour assurer un équilibre durable du marché et préserver les intérêts des producteurs et des consommateurs », a souligné M. Arkab cité dans le communiqué.
Cette décision fait suite à un examen approfondi de la situation actuelle du marché pétrolier et de ses perspectives d’évolution dans les mois à venir, selon le communiqué du ministère.
De son côté, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a publié un communiqué sur son site web, affirmant que les huit pays, « compte enu des fondamentaux sains du marché et des prévisions positives », ont décidé de procéder à un retour progressif et flexible des ajustements volontaires de 2,2 millions de barils par jour à partir du 1er avril 2025, comme convenu lors de la réunion de décembre dernier.
Toutefois, les huit pays ont souligné la nécessité de « maintenir la flexibilité pour s’adapter aux conditions évolutives”, soulignant que “cette augmentation progressive pourrait être suspendue ou inversée en fonction des conditions du marché », selon la même source.