Le CNESE demande l’activation du Conseil supérieur de la fonction publique

Le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) a appelé mardi à Alger à “réactiver” le Conseil supérieur de la fonction publique, au vu du rôle qu’il peut avoir, en contribuant à l’élaboration des différentes politiques nationales pour optimiser les performances de l’administration et du service public.
Dans une déclaration, en marge d’une journée d’étude organisée par le CNESE à l’Ecole nationale d’administration (ENA) sur le thème “l’éthique du service public”, le président du CNESE, Rédha Tir, a fait état d'”une demande officielle pour la réactivation du Conseil supérieur de la fonction publique, inactif depuis sa création”, compte tenu de la contribution “significative” qu’il peut apporter dans le cadre des efforts de l’Etat visant la modernisation de l’administration et l’amélioration de la performance du service public.
Pour le même responsable, le Conseil doit assumer plusieurs missions dont l’élaboration des différentes politiques et stratégies à court et à long termes inhérentes à la fonction publique, ainsi que la préservation et la valorisation de cadres nationaux compétents, en insistant sur la révision de la plupart des textes réglementant l’administration et les services publics pour améliorer leurs performances d’une part et concrétiser la politique économique d’autre part. Ce qui nécessite, selon le même intervenant, la garantie de moyens modernes, mais aussi la mobilisation de compétences réunissant des normes scientifiques et objectives.