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Le gaz algérien devient une obsession pour la classe politique française

Le gaz algérien devient une obsession pour la classe politique française

Algérie - Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, ne ménage pas le président français, Emmanuel Macron. Devant ses partisans, il a affirmé samedi que ce dernier est rentré bredouille à la suite de sa visite de trois jours en Algérie.

Alors que la France, à l’image de tous les autres pays européens, fait face à une crise énergétique qui risquerait prochainement de s’aggraver, Jean-Luc Mélenchon pense avoir trouvé la panacée en éructant à la Braderie de Lille (une ville située dans le nord de l’Hexagone). Il a réitéré une proposition étrange, voire saugrenue, que son pays devrait faire à l’Algérie, selon lui.

« Si vous m’aviez écouté quand je vous ai dit : les Algériens vont tirer la langue jusqu’à parterre parce qu’il leur manque des céréales, et 20% de ces céréales viennent de France. Par conséquent, on va les voir dans une bonne relation unique, égalitaire et respectueuse. On leur dit : écoutez, vous avez du pétrole et du gaz, et nous avons des céréales. Alors, on échange en se le payant à prix hors inflation », a-t-il tonné.

Ultra-offensif, il a poursuivi sa tirade en taclant, une nouvelle fois, Emmanuel Macron. « Monsieur (Macron) se figure qu’on peut continuer à aller à Alger donner des ordres, et que les gens vont les exécuter. Résultat : il est parti une main devant, une main derrière », a-t-il asséné.

Et de citer le gouvernement italien en guise d’exemple, « Les Italiens sont venus avant (la visite de Macron en Algérie). Les Algériens, comme ils font des affaires, disent : vous payez, ok on vous le vend (le gaz) ».

Ce n’est pas la première fois que Jean-Luc Mélenchon met sur la table cette proposition. Elle date, en réalité, d’il y a quelques mois lorsque la campagne présidentielle battait son plein en France. A cette époque, le candidat malheureux avait affirmé que s’il était élu, « il garantirait aux Algériens l’accès au blé dont ils ont besoin ». Et d’ajouter, « 68% du blé algérien vient de France ».

Cette démarche, qui consiste d’après lui à vendre le blé à l’Algérie au prix auquel il était avant la crise en Ukraine, aurait permis d’éviter une « crise sociale » dans notre pays, extrpole-t-il. « Comme c’est un rapport équitable, on dira aux Algériens : de votre côté, vous pouvez nous vendre du pétrole ou du gaz au prix d’avant la spéculation », a-t-il conjecturé.

Bien qu’il soit un homme politique d’expérience, Jean-Luc

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