Le Liban veut du gaz et du pétrole algériens

L’Algérie est de plus en plus sollicitée pour son pétrole et son gaz en ces temps de crise. Plusieurs pays, européens, arabes et africains, en ont fait la demande ou s’apprêtent à la faire prochainement. Dernier pays en date : le Liban.

Vendredi, le ministre libanais de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Walid Fayad, a rencontré l’ambassadeur d’Algérie à Beyrouth. Il a affirmé que son pays était prêt à coopérer avec les autorités algériennes pour garantir des approvisionnements en gaz et en pétrole à Electricité du Liban, une entreprise industrielle et commerciale libanaise qui contrôle les activités de production, de transport et de distribution d’électricité.

De même, Walid Fayad s’est réuni avec l’ambassadeur du Liban à Alger. Ce dernier est chargé d’ouvrir de « nouveaux horizons de coopération entre les deux pays ». « Nous sommes à coopérer avec l’Algérie sœur afin de sécuriser des quantités de pétrole et de gaz au profit d’Electricité du Liban », a-t-il assuré.

Le ministre libanais a adressé, dans ce contexte, un message au ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, dans lequel il met l’accent sur l’importance de consolider les relations entre les deux pays. Il s’est dit prêt à visiter l’Algérie « si nécessaire ».

En 2020, des voix se sont élevées dans le pays du Cèdre pour accuser Sonatrach d’avoir fourni du fioul frelaté au Liban. Ces allégations ont été balayées d’un revers de main par le PDG du premier groupe algérien, Toufik Hakkar.