Le président Tebboune : “l’Algérie a atteint le point de non-retour pour défendre farouchement sa souveraineté”

Lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques à la clôture des journées de l’entrepreneuriat, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a déclaré que le pays a atteint “le point de non-retour pour défendre farouchement sa souveraineté”.
« Hormis la puissance divine, aucune force dans le monde n’est en mesure de faire pression sur l’Algérie », a, notamment, martelé le président Abdelmadjid Tebboune.
Le président de la République a tenu à affirmer que “l’Etat sévira contre toutes les formes de dérive qui ont accablé l’économie nationale par le passé et coûté des milliards de dollars au Trésor public”. Et d’enchaîner que “la lutte contre les formes de dérive qui ont accablé l’économie nationale et coûté des sommes colossales au Trésor public, a été parmi les défis que nous avons relevé avec conviction”.
Dans ce contexte, le Président Tebboune a évoqué “certaines parties, nostalgiques du passé douloureux qu’a vécu le pays et qui pensent pouvoir faire pression sur l’Etat et sur ses politiques économiques”, soutenant que “le train est en marche et rien ne peut l’arrêter”.
“Minoritaire, cette catégorie qui tente de ternir l’image de l’Algérie à l’étranger, ne représente aucunement la majorité qui est en parfaite harmonie avec la politique économique actuelle”, a, encore, affirmé le président de la République, précisant que cette majorité “est imprégnée de patriotisme et d’une volonté de mettre en exergue les efforts consentis par l’Etat pour relancer l’économie nationale”.
Adressant des assurances aux opérateurs économiques qu’“aucune partie ne peut faire pression ou imposer des actions intolérables”, le président de la République a assuré que “le pays a amorcé une phase où le dossier du passé et les pratiques antérieures ont été définitivement clos”.
Avec l’annulation de la commission chargée du dossier de l’importation qui a “outrepassé ses prérogatives”, le président de la République a, par ailleurs, réaffirmé que l’objectif demeure “l’édification, en coopération avec certains pays amis, d’une économie puissante, qui peut générer des richesses, satisfaire les besoins des citoyens, et remplacer, progressivement, l’importation”.