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Le procès des frères Kouninef se poursuit par les plaidoiries de la défense

Par Y M
Le procès des frères Kouninef se poursuit par les plaidoiries de la défense

Algérie – Le procès des frères Kouninef, jugés pour diverses affaires de corruption, s’est poursuivi dimanche au tribunal de Sidi M’hamed à Alger par les plaidoiries de la défense.

Les frères Réda, Abdelkader-Karim et Tarek-Noah Kouninef, et le gérant du groupe KouGC, dont ils sont les propriétaires, Keddour Ben Tahar, sont placés depuis le 24 avril 2019 sous mandat de dépôt.

Ils sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation dont “trafic d’influence”, “blanchiment d’argent”, “obtention d’indus avantages”, “détournement de fonciers” et “non-respect des engagements contractuels dans la réalisation de projets publics”. Leur sœur Souad-Nour (en fuite à l’étranger) est aussi impliquée dans l’affaire.

Dans ses plaidoiries, la défense a tenté de faire comprendre au tribunal que les accusés “n’ont bénéficié d’aucun privilège ou autre avantage” dans les marchés obtenus par le groupe et ses filiales pour la réalisation de divers projets, notamment ceux prévus dans les parcs industriels du groupe à Ain Ouessara (Djelfa) et Ksar El Boukhari (Médéa).

Selon la défense, certaines filiales du groupe KouGC ont enregistré “des défaillances au moment où d’autres ont eu recours à la justice pour régler des litiges ayant duré près d’une dizaine d’années pour être réglés”.

La défense a signalé aussi que le groupe KouGC, dont l’activité remonte à 1971, “n’a pas fait sa fortune d’une manière soudaine depuis les années 2000, mais il a un passé glorieux au service du

– Le procès des frères Kouninef, jugés pour diverses affaires de corruption, s’est poursuivi dimanche au tribunal de Sidi M’hamed à Alger par les plaidoiries de la défense.

Les frères Réda, Abdelkader-Karim et Tarek-Noah Kouninef, et le gérant du groupe KouGC, dont ils sont les propriétaires, Keddour Ben Tahar, sont placés depuis le 24 avril 2019 sous mandat de dépôt.

Ils sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation dont “trafic d’influence”, “blanchiment d’argent”, “obtention d’indus avantages”, “détournement de fonciers” et “non-respect des engagements contractuels dans la réalisation de projets publics”. Leur sœur Souad-Nour (en fuite à l’étranger) est aussi impliquée dans l’affaire.

Dans ses plaidoiries, la défense a tenté de faire comprendre au tribunal que les accusés “n’ont bénéficié d’aucun privilège ou autre avantage” dans les marchés obtenus par le groupe et ses filiales pour la réalisation de divers projets, notamment ceux prévus dans les parcs industriels du groupe à Ain Ouessara (Djelfa) et Ksar El Boukhari (Médéa).

Selon la défense, certaines filiales du groupe KouGC ont enregistré “des défaillances au moment où d’autres ont eu recours à la justice pour régler des litiges ayant duré près d’une dizaine d’années pour être réglés”.

La défense a signalé aussi que le groupe KouGC, dont l’activité remonte à 1971, “n’a pas fait sa fortune d’une manière soudaine depuis les années 2000, mais il a un passé glorieux au service du pays”.

Rappelons qu’au premier jour du procès, ouvert mercredi dernier, les trois frères Kouninef avaient affirmé que les gains du groupe enregistrés durant la période 1998-2018, soit en 20 ans, est estimé à “plus de 14.000 milliards de centimes

pays”.

Au premier jour du procès, ouvert mercredi dernier, les trois frères Kouninef avaient affirmé que les gains du groupe enregistrés durant la période 1998-2018, soit en 20 ans, est estimé à “plus de 14.000 milliards de centimes

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