Les prérogatives de la Cour constitutionnelle l’habilitera à garantir la stabilité des institutions de l’Etat

Le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche, a affirmé jeudi à Alger que la Cour constitutionnelle prévue dans la Constitution de novembre 2020 “jouira de plus larges prérogatives l’habilitant à garantir la stabilité des institutions et à mettre le pays à l’abri d’éventuelles crises”.
Dans son allocution, lors d’un atelier de formation sur les techniques de rédaction d’avis et décisions du Conseil constitutionnel, tenu en présence de la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à Alger, Blerta Aliko, Fenniche a mis en avant “les changements profonds opérés dans le pays, après le récent amendement de la Constitution qui a jeté les bases de l’Algérie nouvelle”.
Parmi les aspects de ce changement, il a cité “le remplacement du Conseil constitutionnel par une Cour constitutionnelle jouissant de plus larges prérogatives l’habilitant à garantir la stabilité des institutions et à mettre le pays à l’abri d’éventuelles crises”.
Il a ajouté, dans ce sens, que “l’examen des cas liés à l’exception d’inconstitutionnalité dans les textes législatifs et réglementaires inhérents aux libertés du justiciable” s’inscrivait aussi parmi les prérogatives de la Cour constitutionnelle.
Le président du Conseil est revenu également sur les objectifs de l’atelier, dont “l’amélioration des capacités des participants et de la rédaction des décisions du Conseil constitutionnel, et la maîtrise des techniques de rédaction utilisées par le juge constitutionnel”.
Dans ce contexte, Fenniche s’est félicité des réalisations accomplies dans le cadre de “la coopération avec le PNUD depuis 2018, notamment en termes d’assistance des services du Conseil constitutionnel pour leur permettre d’accomplir pleinement les missions dont ils sont investies, en statuant sur l’inconstitutionnalité”.