L’ONU salue la volonté de l’Algérie de promouvoir les droits de l’Homme
Le Rapporteur spécial de l’ONU sur le Droit de réunion pacifique et d’association, Clément Nyaletsossi Voule, a salué la volonté des autorités algériennes à promouvoir davantage les droits de l’Homme, en sollicitant l’expertise internationale à cet effet.
“Dans le cadre d’une visite en Algérie à l’invitation du gouvernement algérien visant à évaluer la mise en œuvre du droit à la liberté d’association et de réunion pacifique, je remercie les autorités algériennes pour cette initiative qui dénote de leur volonté de solliciter l’expertise internationale afin d’améliorer la situation des droits de l’homme”, a indiqué Voule lors d’une conférence de presse.
La rapporteur onusien s’est aussi félicité que “le gouvernement algérien s’est engagé à inviter d’autres rapporteurs à venir en Algérie pour des expertises”, voyant à travers cette démarche “une ouverture” pour édifier une Algérie nouvelle qui consacre les libertés et les droits de l’homme.
Il a indiqué, en outre, avoir “senti une disponibilité” des autorités algériennes à l'”écouter et apprécier” ses “observations préliminaires” qui vont lui permettre d’élaborer un rapport final en 2024 en la matière. Une période durant laquelle “le débat se poursuivra avec le gouvernement sur différents points soulevés pendant sa visite de 10 jours” en Algérie, où il a rencontré des membres du gouvernement, des responsables d’instances constitutionnelles et des représentants de la société civile entre autres.
“J’ai eu toute la coopération du gouvernement, obtenu des informations et échangé avec différents responsables sur mes préoccupations en matière des droits de réunion pacifique et d’association”, a-t-il ajouté.
Voule a fait observer que son séjour en Algérie s’inscrit, également, “dans le cadre des réformes en cours pour mettre la législation en vigueur en Algérie en conformité avec la Constitution de 2020 et les aspirations du Hirak, qui, a-t-il dit, a fait preuve d’un esprit civique remarquable donnant l’exemple au monde sur la conduite des manifestations pacifiques”, tout en saluant “la réponse largement mesurée et professionnelle de la police nationale pendant le Hirak”.
Il a affirmé que l’Algérie dispose d’une Constitution “progressiste” ayant permis d’accomplir des réalisations dans le cadre du parachèvement de l’édifice institutionnel qui a abouti à la création du Conseil supérieur de la Jeunesse (CSJ) et la mise en place d’un Observatoire national de la société civile (ONSC), tout en plaidant en faveur de la prise en compte “des principes par lesquels ils ont été créés”, devant construire une démocratie participative durable et inclusive.