Moralisation du sport, promotion de la jeunesse : Le MJS dresse son bilan…
Algérie - La “moralisation du sport et sa dynamisation à tous les niveaux de pratique” en Algérie constituent les opérations majeures lancées en 2020 par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), outre l’élaboration d’un plan national Jeunesse 2020-2024.
Le bilan annuel des activités du secteur de la Jeunesse et des Sports, publié sur le site du MJS, met en exergue une série d’actions. En effet, visant, à la fois, le développement du sport et la promotion de la jeunesse.
En matière de moralisation et de bonne gouvernance du sport, des actions ont été menées pour l’amélioration de la prévention contre la corruption. Pour cela, l’élaboration d’une “cartographie des risques de corruption dans les milieux sportifs et d’un programme de sensibilisation. Et la ”formation dans le cadre d’une convention avec l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption“.
Le MJS a, en outre, renforcé le contrôle des comptes dans le financement du sport à travers “une circulaire ministérielle qui fonde le financement des fédérations sur des critères de performance et de bonne gouvernance au moyen, notamment, d’un Comité technique d’évaluation des demandes de financement, de critères de classement et d’un barème de notation”.
L’amendement d’un décret exécutif relatif au “non-cumul des responsabilités exécutive, élective et administrative au sein des structures d’organisation et d’animation sportives” figure en bonne place dans le bilan du MJS. Outre le “parachèvement du dispositif national de lutte anti-dopage, conformément au code mondial, à travers la création de l’Agence nationale anti-dopage et la réorganisation du Laboratoire national anti-dopage“.
Une Charte nationale en vue
Pour la promotion de l’éthique et de la morale du sport, le MJS a, d’ailleurs, commencé l’élaboration d’une “Charte nationale” dont les principes et les valeurs doivent être respectées par les sportifs.
Quant à la pratique sportive, les actions ont visé la relance des sports scolaires et universitaires, la prise en charge des athlètes d’élite, ainsi que la prise en charge des jeunes talents sportifs.
Un plan de relance et des mesures urgentes entreprises
En effet, un plan de relance et des mesures urgentes ont été entreprises pour réintroduire très rapidement le sport dans les établissements scolaires.
Conjointement avec les ministères de l’Education et de l’Enseignement supérieur, le MJS a engagé l'”opération pilote des 500 écoles”. Cette opération consiste à faire bénéficier les élèves de 500 écoles primaires situées à proximité des installations sportives du secteur de la Jeunesse et des Sports, de 1h30 de cours d’éducation physique et sportive (EPS) par semaine.
Intérêt particulier à l’élite et aux jeunes talents
Le MJS accorde désormais un intérêt spécial à la prise en charge des athlètes d’élite et aux jeunes talents. A cet effet, un “plan de prise en charge complet couvrant l’ensemble des aspects liés à la situation socioprofessionnelle des athlètes, à la prise en charge de leurs programmes de préparation et la mise à disposition et la modernisation des installations et des infrastructures sportives“.
Ainsi, des mesures de soutien ont été décidées en vue de l’accès des athlètes à la formation, la promotion et aux emplois dans certains corps de l’administration publique. Au titre de la prise en charge des programmes de préparation des athlètes, un “plan de financement a été élaboré et exécuté, sur la base de programmes de préparation globaux (par discipline) et de plans individualisés (par athlète)“.
Côté infrastructures, le ministère a procédé à “la réhabilitation, la mise à niveau, la modernisation et la mutualisation des infrastructures existantes conformément aux standards internationaux“. De même qu’il a procédé à la “domiciliation des athlètes de 16 disciplines olympiques dans des salles spécialisées dédiées aux Centres de regroupement des sélections nationales de Souidania et de Fouka. Notons, également, “la mise en place d’un Centre régional de médecine du sport à Souidania avec l’appui du Centre national de la médecine du sport“.
