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Politique de l’export : Les trois piliers d’Algerac

Politique de l’export : Les trois piliers d’Algerac

Algérie – Le directeur général de l’organisme d’accréditations (Algerac), a fait ce mercredi 2 septembre, un  constat sur la politique de l’export…

Pour Noureddine Boudissa, “sans la qualité, l’accréditation et la mise à niveau des structures, la nouvelle politique de l’export risque de ressembler à une quadrature du cercle”.

“Il y a urgence à se mettre autour d’une table et identifier nos faiblesses et nos carences, et ce, déclare-t-il afin d’atteindre les objectifs fixés par le Président de la République Abdelmadjid Tebboune”, a-t-il indiqué alors qu’il intervenait sur les ondes de la radio nationale.

“On ne peut pas exporter si on n’a pas les structures nationales telles que, les laboratoires de certification”, avance-t-il.

L’invité de la radio nationale reconnait qu’il existe des institutions en charge du contrôle de la qualité dans le pays. Cependant, il estime que beaucoup parmi elles sont loin de répondre aux normes et à ce titre, demanderaient à être mises à niveau et accompagnées.

Outre le caractère obligatoire de l’accréditation qu’il ne cesse de réclamer, le directeur général de l’Algerac souhaite que l’arsenal juridique, qui réglemente le fonctionnement de la qualité, soit, aussi, mise à niveau. Il dit s’être tracé comme mission de saisir l’ensemble des secteurs d’activité et ministères intéressés ou concernés par l’accréditation.

Aujourd’hui, on sent le besoin de rentrer dans une démarche d’accréditation, affirme M. Boudissa. Les ministères notamment de l’agriculture, de l’industrie et du commerce, dit-il, sont conscients de la démarche et veulent s’y inscrire.

Pour lui, cette synergie va nous permettre d’atteindre l’objectif de créer un réseau national d’organismes d’évaluation et de conformité qui soient pluridisciplinaires et accrédités à Algerac.

L.S

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