Procès Anis Rahmani : Ouverture de l’affaire du colonel à la retraite Ismail

La cour d’Alger a ouvert, ce lundi 15 février, le procès opposant le Président Directeur Général du Groupe Ennahar, Anis Rahmani au Colonel à la retraite Ismail.
Dans cette affaire, Anis Rahmani est accusé d’”outrage, dans l’exercice de sa fonction, à un commandant de l’armée”. “Outrage envers l’Armée nationale populaire”. Mais aussi “atteinte à l’honneur des personnes en enregistrant et en diffusant des communications sans accord”.
L’avocat de Anis Rahmani a plaidé la prescription du fait que l’affaire remonte à 6 mois. Il a, ainsi, indiqué que l’enregistrement a été diffusé le 9 octobre 2018. Or, la victime a déposé sa plainte en février 2020. Ce qui signifie que l’action publique a été déclenchée après 6 mois.
De plus, l’avocat a ajouté que son mandant est un journaliste professionnel. Et que ce dernier a diffusé l’enregistrement pour protéger un journaliste qui n’a fait que publier un article lié à son métier.
“Au vu du dossier, nous constatons que l’accusé est un journaliste professionnel”, a-t-il dit. Poursuivant, il indiquera que la victime s’est elle-même présentée à Anis Rahmani et lui a demandé un service. Ce qui est une preuve que l’article avait une valeur médiatique que le colonel à la retraite Ismail demandait de supprimer.
Mettant en avant, le code de l’information, l’avocat a demandé : “Est-ce ainsi qu’on peut punir ce fait ?”. Il soulignera que la loi sur l’information peut le punir en sa qualité de journaliste et non en qualité de personne physique. L’avocat mentionnera, enfin, les circonstances de l’arrestation du journaliste Djerbal sans avis.
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L.S
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