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Relance économique : Une “nouvelle ère” pour relancer la machine (Ziani)

Relance économique : Une “nouvelle ère” pour relancer la machine (Ziani)

Algérie – Commentant la conférence nationale sur le plan de relance socio-économique ouverte ce mardi 18 août, qu’il qualifie de « première », le président de l’Association des exportateurs algériens observe qu’il s’agit là, d’une « nouvelle ère » pour le patronat, qui, pour l’occasion, a élaboré une série de propositions à soumettre lors de cette rencontre.

Abdelwahab Ziani qui s’exprimait sur les ondes de la radio nationale, observe que les agents économiques n’ont, à ce jour, pas eu de lois pour les protéger. « Nous avons, souligne-t-il, été les partenaires du gouvernement, mais à moins de 3 % ». Nous lui avons, ajoute-t-il, soumis environ 4 000 questions,  dont seulement 3 % « ont été prises en charge ». Si, ajoute-t-il, nous avions eu des lois adaptées à l’entreprise, « nous aurions, outre l’Algérie, investi une grande partie de l’Afrique ».

Il a indiqué que l’aspect le plus important, désormais, est d’instituer un dialogue et de rétablir la concertation et la confiance entre le monde des entreprises et les pouvoirs publics, dit-il, afin d’éviter de « sombrer dans la crise que nous traversons ».

Entre autres propositions que les opérateurs économiques soumettront à discussions durant la rencontre, figurent la révision du Code des investissements, celui des marchés publics, ainsi que celui du travail. Pour M. Ziani, il va falloir « faire une toilette de toutes les lois » pour les adapter à la difficile conjoncture à laquelle est confrontée l’Algérie.

Pour ce qui a trait, en particulier, à la révision du Code des marchés publics, celui-ci propose de donner « la préférence » aux sociétés algériennes. À propos du Code du travail, il faudrait, selon lui, « tout revoir », afin de ne pas susciter des « querelles » entre les entreprises, les employés et les institutions.

Il constate, par ailleurs, que, jusqu’alors, lorsqu’un opérateur cherchait à investir, à aller de l’avant, la bureaucratie était toujours là pour le bloquer ». Pour éviter cette situation, il propose, après le dépôt d’une demande de financement,  l’institution d’une période d’attente limitée, une « dead line », après laquelle s’il n’a pas obtenu de réponse, il considère donc que son projet est accepté et que les banques doivent, alors, l’accompagner pour le réaliser.

L..S

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