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Tabi présente le rapport de l’Algérie sur les droits de l’homme… Les principaux points abordés

Tabi présente le rapport de l’Algérie sur les droits de l’homme… Les principaux points abordés

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a souligné à Genève (Suisse) l’engagement ferme de l’Etat algérien à œuvrer au renforcement et à la protection des droits de l’homme en Algérie et dans le monde, y compris au profit des peuples colonisés.

Présentant le quatrième rapport de l’Algérie au titre de l’Examen périodique universel (EPU) lors de la session du Groupe de travail intergouvernemental du Conseil des droits de l’homme, tenue vendredi à Genève, Tabi a précisé que le rapport “reflète fidèlement les réalisations accomplies depuis le troisième rapport présenté en mai 2017”.

En ce sens, il a réaffirmant l’engagement ferme de l’État algérien à “œuvrer au renforcement et à la protection des droits de l’homme partout dans le monde, y compris au profit des peuples colonisés ou sous contrôle étranger, par devoir de solidarité avec les victimes et les sans voix”.

Le ministre a évoqué les différents événements qu’a connus l’Algérie depuis son troisième rapport, notamment le mouvement populaire citoyen du 22 février 2019 appelé «Hirak», qui a, a-t-il dit, été “un test extraordinaire de par le caractère pacifique de ses manifestations, la forte mobilisation de ses composantes et son inspiration qui a transcendé les querelles partisanes, les sensibilités associatives et les intérêts personnels”.

Et d’ajouter que le Hirak a été “le point de départ d’une prise de conscience collective, qui a permis aux citoyens algériens de se réapproprier l’espace public et le paysage politique en faisant face résolument à de nombreux dépassements qui avaient trop duré”.

Le «crime d’opinion et de presse» n’existe pas en Algérie, affirme Tabi

Le ministre de la Justice a affirmé qu'”en Algérie, le +crime d’opinion et de presse+ n’existe pas, ni même les peines privatives de libertés pour les journalistes dans le cadre de l’exercice de leur métier”, fustigeant “les cas rares, délibérément surexploités sur les réseaux sociaux, concernant des individus poursuivis en Justice sur la base du droit public, et qui n’ont rien à voir avec la liberté d’expression. Ces individus ne disposent pas d’un statut de journaliste ni d’une accréditation nationale au profit d’un organe de presse étranger donné”.

Tabi : ” l’Etat algérien garantit sa protection contre toute influence politique ou idéologique”

Pour ce qui est de la liberté de culte et de religion, Tabi a indiqué que celle-ci, consacrée par la Constitution, “s’exerce dans le cadre de la loi et sans discrimination aucune”. A cet effet, il a souligné que l’Etat “garantit sa protection contre toute influence politique ou idéologique”, en application de l’article 51 de la Constitution”.

Le terrorisme, un phénomène transnational et véritable menace pour les sociétés

Le rapport présenté par le ministre de la Justice a évoqué le terrorisme, “phénomène transnational et véritable menace pour les nouveaux modèles organisationnels des sociétés humaines, mais aussi pour la sécurité et la stabilité des pays”.

“Il est inutile de présager une réponse coordonnée normative à cette forme de criminalité”, rappelant les “espaces de liberté assurés par les sociétés démocratiques et exploités par les terroristes pour faire l’apologie de l’intolérance, de l’exclusion de l’autre et rejet de la coexistence en paix”, a-t-il ajouté

Le terrorisme “développe sa capacité de survie” et utilise “la façade des droits de l’homme comme couverture, à travers l’exploitation des cadres juridiques, politiques et médiatiques et parfois syndicaux, notamment sur les réseaux sociaux en vue d’utiliser leurs outils afin de labelliser la diversité et l’exception contre les différentes franges de la société, nourrir la haine contre les institutions et inciter à l’insubordination civile et au séparatisme”.

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