Agriculture Algérienne : Blé, Huiles, Tournesol… Les objectifs à atteindre

Algérie - Le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Abdelhamid Hamdani, a fait état, ce mardi 2 février de la feuille de route la feuille de route du plan quinquennal 2020- 2024…
Ainsi, il dira sur les ondes de la radio nationale à partir de Guelma que cette dernière « enregistre des résultats positifs”. Le ministre a souligné : “la feuille de route associe les opérateurs et les professionnels du monde agricole pour le plan quinquennal 2020-2024”, a-t-il dit.
Céréaliculture
Par ailleurs, Hamdani a affirmé que son département mise beaucoup sur le développement de la filière céréaliculture. Cette dernière, dit-il, permettra de réduire à plus d’un milliard de dollars les importations en blé. Il rappellera que la facture céréalière était tirée essentiellement par le blé tendre.
Il a révélé dans ce contexte que son ministère développe une approche constructive dans ce sens à travers la modernisation du système d’irrigation au niveau de 140.000 hectares en moyenne (pour faire face au stress hydrique), qu’il compte étendre encore sur 40.000 hectares répartis à parts égale entre les régions du Nord et le Sud.
“Cela permettra d’augmenter les rendements entre 50 et 60 quintaux à l’hectare”, a-t-il avancé.
La filière huiles
Le ministre a également cité la filière des huiles qu’il faudrait absolument développer. Il rappellera, dans ce contexte, que le pays importe pour plus 1,3 milliard de dollars d’huiles par an. “L’objectif c’est d’atteindre au moins 30% de nos besoins en huiles alimentaires. Ce qui nous permettra d’économiser annuellement plus de 400 millions de dollars”, a-t-il assuré.
Hamdani a précisé que l’Algérie est parvenue à dépasser les objectifs tracés pour la première expérience de culture du colza durant l’actuelle saison 2020/2021’’. ‘’L’objectif de réserver 3000 hectares pour cette première expérience de culture du colza a été dépassé. 3500 ha ont été consacrés à cette culture dans plusieurs wilayas’’.
Hamdani a relevé que cette spéculation a connu l’adhésion de beaucoup de fermes pilotes et d’exploitations privées. Il a estimé que ce qui a été réalisé jusqu’à présent est ‘‘très satisfaisant’’.
Relevant que le succès obtenu durant la campagne de semailles de colza ‘‘est uniquement un début’’, le ministre a insisté sur la nécessité du respect de l’itinéraire technique de cette culture. Et ce, jusqu’à la récolte en coordination avec les cadres de l’Institut technologique des grandes cultures. Et les différents acteurs du secteur. Dont les agriculteurs et les techniciens des services agricoles et de la chambre de l’agriculture.
Le ministre a indiqué qu’il faut adhérer avec force au développement de la culture du colza en Algérie. Et ce, en assurant la disponibilité des semences. Mias aussi, en élargissant les surfaces durant les prochaines saisons.
“Ce n’est pas un slogan”
Enfin, le ministre a assuré que ‘’l’intégration du colza, du maïs et d’autres féculents dans la feuille de route de développement de la culture en Algérie n’est pas un slogan ni fortuit. C’est le poids de ces produits dans la balance commerciale qui la motivé”, a-t-il dit.
‘‘La flambée des prix de beaucoup de produits alimentaires sur le marché international durant cette phase post coronavirus doit constituer une leçon. Et ce, pour consentir les efforts nécessaires pour parvenir à l’autosuffisance. Notamment dans certains produits stratégiques, à l’instar du colza et du tournesol’’, a-t-il soutenu.
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L.S
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