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L’Algérie élue à la présidence du Comité sur l’assistance aux victimes des mines antipersonnel

L’Algérie élue à la présidence du Comité sur l’assistance aux victimes des mines antipersonnel

L’Algérie a été élue à la présidence du Comité sur l’assistance aux victimes des mines antipersonnel pour l’année 2022…

Et ce, à l’occasion de la 19ème Assemblée des Etats parties à la Convention d’interdiction des mines antipersonnel (CIMAP) qui s’est déroulée du 15 au 19 novembre 2021, à Genève.

Le mandat de ce Comité, dont la nouvelle composition comprend l’Algérie, l’Equateur, l’Italie et l’Ouganda, qui siègent également au Comité de suivi de la mise en œuvre de la CIMAP, consiste à soutenir les efforts des Etats parties en vue de renforcer et faire progresser l’assistance aux victimes, conformément aux dispositions de la Convention et aux Plans d’action qui en découlent.

Dans son intervention devant l’Assemblée, l’Ambassadeur, représentant permanent de l’Algérie à Genève, Lazhar Soualem, a souligné que les priorités du Comité pour l’année 2022 seront axées notamment, sur la promotion d’une approche cohérente, conformément au Plan d’action d’Oslo (2019-2024), intégrant “l’assistance aux victimes dans des politiques, plans et cadres juridiques nationaux plus larges couvrant les droits des personnes handicapées, la santé, l’éducation, l’emploi, le développement, la réduction de la pauvreté et l’appui à la réalisation des objectifs de développement durable”.

Il a, dans ce contexte, mis l’accent sur “l’importance de mettre à profit la plate-forme d’échange offerte par le Comité aux experts des Etats parties et d’autres parties prenantes, tout en appelant à la consolidation des efforts visant à atténuer l’impact de la crise de Covid-19 sur l’assistance aux des mines”.

La présidence sera l’occasion pour l’Algérie d’affirmer son rôle pionnier en matière de lutte contre les mines antipersonnel et de partager son expérience dans la prise en charge des victimes, datant de la Guerre de libération nationale, qui a fait l’objet d’une présentation par la délégation algérienne lors de cette Assemblée.

Pour rappel, la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel est entrée en vigueur en Algérie le 9 avril 2002. Depuis son ouverture à la signature en 1997, pas moins de 164 pays ont ratifié ou adhéré à cette Convention.

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