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Ces filières industrielles Algériennes “stimulées” par la COVID-19… “A quelque chose malheur est bon”

Ces filières industrielles Algériennes “stimulées” par la COVID-19… “A quelque chose malheur est bon”

Algérie - “A quelque chose malheur est bon”, dit l’adage. En effet, alors que l’ensemble de l’activité économique a marqué un net ralentissement en Algérie en 2020, à cause du COVID-19, des filières industrielles ont réussi à inverser la situation, en augmentant leur production tout en l’adaptant aux exigences de la crise.

Il s’agit notamment des filières de l’industrie pharmaceutique, parapharmaceutique. Mais aussi, celle des produits utilisés pour faire face à cette crise sanitaire inédite.

Ainsi, l’Algérie a pu assurer son “autonomie totale” en matière de moyens de protection contre la Covid-19. Plus de 1.300 fabricants produisent entre 3 et 5 millions de masques barrières par jour. Mais aussi, 780.000 masques chirurgicaux/jour et 150.000 masques KN95 (masques de protection antiparticules avec un filtre)/jour, selon les chiffres avancés par le ministre de l’industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed.

A la fin 2020, on compte des centaines d’opérateurs, y compris publics à l’instar de SAIDAL qui s’est lancé dans la production de le gel hydro alcoolique en avril dernier avec une capacité de production de 50.000 bouteilles/semaines à partir de son unité de Constantine.

Les volumes de production des médicaments liés à la pandémie (antibiotiques, antalgiques, anticoagulants…) ont pu atteindre des niveaux record.

Concernant l’oxygène utilisé par les hôpitaux, les trois opérateurs de ce domaine (Linde gaz, Air liquide et Calgaz) ont augmenté leurs capacités de production nationale. Ils ont pu atteindre 320.000 litres par jour, en attendant l’homologation de deux autres producteurs.

La production des moyens de dépistage contre la Covid-19 a également connu une évolution importante. Trois laboratoires algériens ont en effet lancé cette activité.

Et pour le vaccin contre le coronavirus, certains opérateurs nationaux disposent déjà des installations nécessaires pour le conditionner localement et sont dits prêts à entamer cette activité dès sa mise en disponibilité en Algérie.

ACS, ENAD SHYMECA, ENAP, Divindus …

Dans le secteur industriel, le holding ACS (public) représente l’un des meilleurs exemples d’opérateurs qui ont amplifié leurs activités pour répondre aux nouveaux besoins imposés par la conjoncture. A cet effet, ACS a réquisitionné plusieurs entreprises pouvant contribuer dans la lutte et la prévention contre la Covid-19. Sa filiale SOCOTHYD a enregistré une croissance de 34% durant 2020 en volume de production.

L’ENAD SHYMECA a enregistré, de son coté, une croissance de plus 12%. A son actif, 430 tonnes en gel et solution hydro alcooliques, 260 tonnes en désinfectants de surface. Mais aussi, 71 tonnes de savon liquide et 651 tonnes d’eau de javel. Cette entreprise a développé aussi d’autres produits innovants dédiés à la conjoncture comme les nettoyants automobile et les parfums antibactériens.

L’ENAP a, par ailleurs, fabriqué des produits désinfectants de sol. Mais également du gel hydro alcoolique qui été fournies gratuitement aux différents organismes publiques et de santé. Alors que TONIC Industrie a réalisé plus de 1.537 tonnes de produits papetières.

Le groupe public Divindus a enregistré, de son côté, une croissance de ses activités de services dédiés à l’environnement (gestion et traitement des déchets ménagers et industriels). Prés de 2 milliards de dinars sont prévus pour 2020. De son côté, l’entreprises (informatique, conseil, études, formation ) prévoit près de 3 milliards de dinars, selon les déclarations faites à l’APS par son PDG, Messaoud Zemmouri.

Lire aussi : Roubaine à Ennahar : “Il y a urgence de relancer l’économie”

L.S

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