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CAP-Pologne : Un partenariat “gagnant-gagnant”

CAP-Pologne : Un partenariat “gagnant-gagnant”

La confédération algérienne du patronat  (CAP), sous la présidence de M. Abdlekader Benahmed a co-organisé, mardi 20 septembre avec l’ambassade de Pologne à Alger une conférence de haut niveau qui a été animée par le Professeur Grezgorz W. kolodko…

S’expimant, en marge de la conférence de haut niveau sur «l’économie politique entre guerre et paix» , le vice-président de la Confédération algérienne du patronat ( CAP), Farouk Mouakh, a souligné, l’importance de la méritocratie, un concept  qui « mérite d’être  souligné  dans le débat aujourd’hui », a t-il dit.

Ajoutant, en ce sens, que la méritocratie permet de « libérer des initiatives ». D’autre part,  le même intervenant, a insisté sur le  “partage  d’expériences”  avec  la Pologne. Et de « suivre les expériences intéressantes des pays, comme la Chine et d’autres en matière de croissance, de développement,  et d’entrepreneuriat, de vision économique », a-t-il soutenu.

Faisant part des actions réalisées par la CAP  en  collaboration avec  la Pologne, il a affirmé, à ce titre, que « 95% des initiatives réussies peuvent être réalisées en Algérie, mais  à la seule condition qu’il y ait un trait d’union entre la vision stratégique et la réalisation opérationnelle ».  Pour ce faire, “nous devons partager les compétences techniques, managériales et environnementales. Mais aussi, renforcer la coopération et l’échange et accélérer le niveau de développement d’investissement dans une logique économique”gagnant-gagnant” . Et ce,  dans le cadre de la nouvelle vision d’investissement algéro-polonaise qui s’inscrit  conformément aux décisions  du gouvernement », a-t-il conclu.

Grzegors Kolodko, ancien vice-premier ministre polonais - l’économie verte : “L’Algérie doit lancer une stratégie”…

Pour sa part, l’ancien vice-Premier ministre et ministre des Finances de Pologne,Grzegors Kolodko,a évoqué plusieurs points liés à l’économie.

« L’Algérie doit  lancer une stratégie d’économie verte », qui constitue une voie pour atteindre le développement durable,a recommandé le conférencier.

L’économiste, préconise que l’on doit également « impliquer davantage le secteur privé, et investir davantage dans la croissance verte », a-t-il suggéré. Le Professeur Grezgorz W. kolodko, a expliqu”, à ce propos, qu’il « avait abordé  dans son dernier livre le développement et équilibre  social et économique dans le monde.  Ainsi que « le pragmatisme et  l’équilibre écologique », pour faire face aux changements climatiques dans le monde, a-t-il fait savoir.

Analysant la situation économique et politique dans le monde, cet éminent économiste est revenu longuement sur les grands équilibres mondiaux, mettant en exergue les deux blocs  qui s’opposent pendant la ” nouvelle  guerre froide”. “La population mondiale devrait atteindre 8 milliards de personnes, l’année prochaine , selon un rapport de l’ONU. C’est pourquoi, dit-il, « les programmes de développement économiques doivent s’adapter aux changements ».  Quel modèle économique doit -on choisir ? s’interroge-t-il. Il a mis, en ce sens,  le doigt sur l’impact  néfaste  de la globalisation sur l’Afrique, rejetant les politiques de néo-libralisme. « L’Afrique a souffert de la mondialisation politique et de la mondialisation économique », a-t-il regretté. Et, l’Algérie représente 0,3 de l’économie du monde », a-t-il signifié.

D’autres part,  il estime que “les Organisations non gouvernementales (ONG) sont devenues des acteurs importants du monde contemporain”. Outre leurs interventions humanitaires, ces ONG se chargent aussi  des « affaires économiques ». Mais, lors de tensions et de conflits, le monde devient complexe,  il est difficile pour les ONG de faire preuve de neutralité et d’impartialité, ce qui” constitue un frein pour ses organisations non gouvernementales”, a-t-il commenté.

Cela dit, il  résume, qu’ “il y a une étroite interaction entre l’économie et la politique”. L’économiste aborde, en outre, les conflits militaires et les occasions d’investissements dans les armes qui semblent plus nombreuses, selon lui. « Tant que les conflits et  les guerres persistent, les armes continuent d’être vendues », a-t-il analysé. Toutefois, il évoque le modèle chinois de réussite économique qui devrait être, selon lui, un modèle d’inspiration pour d’autres nations, soulignant, à ce titre que “la Chine est une chance pour le monde”.

Samia Boulahlib

 

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