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Le Président Tebboune : “54 engagements réels” pour l’Algérie

Le Président Tebboune : “54 engagements réels” pour l’Algérie

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé, vendredi, que 2022 serait “l’année des réformes structurelles pour la réédification de l’Etat algérien moderne”…

Faisant part de l’application, “pas à pas”, de ses 54 engagements…

Lors de la rencontre périodique avec des représentants de la presse nationale, le Président a rappelé qu’il avait déclaré devant les Algériens “54 engagements réels écrits. Et non des rêves ou des promesses électorales populistes”. Assurant qu’à la fin de l’exécution des engagements “il y aura une autre Algérie”.

Indiquant qu’il suit la concrétisation de ses engagements “pas à pas”, le Président Tebboune a fait état du début d’application sur le terrain de plusieurs engagements.

Et d’affirmer que sa démarche visant à mener à bien les différentes réformes émane d’une parfaite connaissance “des dessous de l’Etat”. Précisant que “nous avons grandi dans le patriotisme. 

Nous vivons avec et nous n’ambitionnons ni argent ni pouvoir, mais le bonheur du citoyen”.

En effet, l’Algérie est un pays protégé et gare à quiconque serait tenté de lui porter préjudice, a souligné le Président Tebboune. Menaçant “ceux qui voudraient vendre le pays aux ennemis d’avoir à en payer le prix fort”.

Parmi les réformes institutionnelles initiées par le président de la République figure le renouvèlement des institutions de l’Etat dans le cadre duquel a été installée la Cour constitutionnelle, censée, a-t-il soutenu, “rassurer le peuple”.

Un tel processus sera complété ce samedi par, d’abord, les élections locales.

Dans ce cadre, le Président Tebboune, a indiqué, que le “peuple revendique le changement qui est à porté à travers les élections”. Ajoutant que le citoyen était appelé lors des élections locales de samedi d'”exprimer son avis et de choisir les plus aptes à gérer localement”.

Le Président Tebboune a indiqué que la méthode adoptée pour amorcer le “changement souhaité est sous-tendue par les critères de probité à rechercher dans les candidats, loin de l’argent sale, pour avoir des candidats jeunes porteurs de nouvelles idées”.

Le président de la République, a affirmé, à cette occasion, que la phase post-électorale connaîtra plusieurs réformes concernant la reconstruction des bases sociales et économiques de l’Etat et tout ce qui est à caractère économique et social.

“Après les élections des assemblées populaires communales et de wilayas, nous lancerons des réformes à caractère économique et social. En sus de la reconstruction des bases sociales et économiques de l’Etat afin de mettre en place un Etat moderne”, a poursuivi le Chef de l’Etat.

Le chef de l’Etat a annoncé, par ailleurs, l’ouverture début 2022 des ateliers pour la révision des codes communal et de la wilaya. Et ce, afin de conférer davantage de prérogatives aux élus locaux. Et les doter d’outils leur permettant d’honorer leurs engagements devant les citoyens qui les ont choisis pour la gestion de leurs affaires.

La réforme de la politique d’aide sociale figure parmi les grandes réformes devant se concrétisées l’années prochaine, dira le président de la République qui assuré que cette réforme passera par “un débat national élargi” associant les syndicats, et que la “levée des subventions sociales concernera seulement un tiers des citoyens parmi ceux ayant des revenus très élevés”.

Et de faire remarquer que cette réforme nécessite un certain niveau de numérisation et des statistiques précises, soulignant que la revalorisation des salaires à travers l’augmentation du point indiciaire “est une démarche juste ayant pour objectif d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens”.

Il a affirmé, dans le même ordre d’idées, que l’allocation chômage, prévue dans la Loi de finances 2022, était proche du Salaire national minimum garanti (SNMG) et assurée au chômeur jusqu’à obtention d’un poste de travail.

Parallèlement aux efforts visant à doter le pays de statistiques précises, le Président Tebboune a annoncé la création d’une “inspection générale”. Elle sera mise sous tutelle de la Présidence de la République. Et ce, afin de “contrôler l’activité des responsables”.

Mettant l’accent sur l’importance du contrôle en matière de mise en œuvre des décisions, le chef de l’Etat a parlé de ministres et de walis dont il a été mis fin aux fonctions pour manquement à leurs obligations.

Le Président a indiqué, par ailleurs, que la politique d’investissement en Algérie tenait compte des besoins du pays. Soulignant que la priorité est accordée investisseurs locaux.

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